„Mont Sainte Odile - Odilienberg"-Ruines du Hagelschloss - Maennelstein - Mur païen - pèlerinage - Source - Plateau des Fées -
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Le Mur Païen : est l'un des monuments les plus imposants des temps préhistoriques, nous ajouterons, sans exagérer, l'un des plus considérables et des mieux conservés sur le sol européen, si riche en monuments et tant fouillé. (Curt Mündel) |
PHÉNOMÈNE INTEMPOREL MONT-SAINTE-ODILE:
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Le Mur païen:C'est un travail colossal cet immense monument mégalithique dont la longueur atteint 10,5 kilomètres. Ces constructeurs on ne connaît pas. Ce mur païen enserre trois plateaux : Au nord, une partie du Hohenburgberg - au sud la Bloss - la partie qui se trouve enserrée entre les deux. Ces constructeurs érigeaient deux murs transversaux. Peut-être, pour former trois compartiments qui pouvaient être défendus séparément ? - C'est le système d'assemblage des blocs de pierres en grès comme rempart au milieu des forêts qui est particulièrement surprenant. Dans chaque pierre de ce mur d'enceinte ont été taillées des mortaises en forme de queue d'aronde (hirondelle). Des cales en bois étaient placées dans ces mortaises et apportaient ainsi un " liant " au ce mur qui devait dépasser les 3 mètres de hauteur pour environ 1,80 mètres de largeur. Ce phénomène encore partiellement visible est basé sur les hypothèses que ces constructions vont de 1.000 ans avant notre ère au Bas-Empire romain (2-3ème siècle). Même si une dernière hypothèse place même la construction au 7ème siècle, à l’époque où vécut sainte Odile, les experts restent toutefois à l'hypothèse, le plus plausible : d’une période s'inscrivant vers 250 avant notre ère. A cette époque où les Médiomatriques, ce peuple celte qui occupait la Basse-Alsace et une partie de la Lorraine. Ces soldats édifiaient de nombreux sites fortifiés en ayant une réputation d'être capable de ramener cette technique des queues d'aronde depuis leur retour d'une expédition militaire en Grèce. Son plus grande longueur du Hagelschoss au Schafstein, du Nord au Sud, est de 3 km en ligne droite.
le Sentier des Merveille :Il me n'est encore pas possible de vous
indiquer le plus beau circuit du monastère ni du mur païen
! Voici, l'un des favoris et sans difficulté à promener à un
demi-jour. Les belles stations du circuit le longe du mur païen du nord : à partir du parking
en bas >: Bûcheron-artiste Alfred Baumgart
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à propos : Le Trajet principal des Vosges Moyennes de Saverne à Châtenois en six jours : 5ème jour : Hohwald - Sainte - Odile - Barr - Chemins de Ste.-Odile : à partir du Rosheim ou Obernai (St.-Nabor), d'Ottrott (Klingental), châteaux d'Ottrott ou d'Ottrott, et les deux tours (nord et sud) du Mur Païen. (Curt Mündel, Strasbourg 1904)
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Accès : |
à
propos : Sortie
1 jour : Le
Mont-Ste-Odile ** -
avec le Club
Vosgien
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Rando
15 km (4,5-5h)
Mont Sainte Odile de Barr - Mur Païen -
Maennelstein - Wachtstein - Kisoque Jadelot - proposée par l'OT
du Pays de Barr - - -
Rando 4h : Les 4 châteaux à l'Ouest du Mont
Ste Odile : Kagenfels, Birkenfels, Dreistein, Hagelschloss **
avec le Club Vosgien Barr guide:
Denise Bapst tél.: 03.8808.1054 - départ: à 9h le ?
à
propos :
Journée
du Patrimoine dans le Massif du Mont Sainte Odile
le
? : • Ruines
de l’abbaye de Niedermunster.
Situé en contrebas du Mont Sainte-Odile, le couvent de Niedermunster
passe pour une fondation de la sainte elle-même. Entre 1150 et 1180,
est élevée une imposante basilique. L’abbaye est dévastée lors de la
guerre des paysans, puis incendiée en 1542 et 1572. Les ruines
serviront de carrière jusqu’au 19e siècle. Une légende s’attache
également à la fondation de l’abbaye, celle du chameau portant fixée à
son flanc une grande croix reliquaire et qui en s’arrêtant sur le site
de Niedermunster, aurait désigné l’emplacement du futur couvent. Accès
: depuis Obernai, via Saint-Nabor, en direction du Mont Sainte-Odile.
Visites commentées à 14h30 et à 16h30. • Ruines
du château du Kagenfels (environs 15 km d’Obernai
dans le massif du Mont Sainte-Odile): Le Kagenfels, ruine non protégée
au titre des monuments historiques, apparaissait jusqu’à une date
récente comme « insignifiant » et ne « valant pas le détour », étant
ignoré de bien des amateurs de ruines au regard de son piteux état.
Depuis 2002, un chantier de travaux bénévoles sous la conduite de
Mathias Heissler, a révélé un château étonnant de par sa richesse, ses
dimensions et surtout ses multiples phases de construction, se
succédant du 13e au 16e siècle. Accès : Se garer au
parking de la maison forestière Vorbruck, sortie de
Klingenthal vers le Mont Sainte-Odile et marcher jusqu’au château en
suivant l’itinéraire du Club Vosgien (croix bleue). Visite
guidée sur place à partir de 14h. L'accueil et les visites
guidées du Domaine de Truttenhausen, initialement programmés ont dû
être annulés.
le sentier du Mur Païen sélectionné est gracieusement mise à votre disposition pour découvrir le patrimoine et ses racines 'multi culturelles européennes' - en comprenant la région. |
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Le Mont Sainte Odile (763 m) ayant attiré les hommes dès les temps de la préhistoire. Les celtes et les romains y ont laissé leurs traces historiques mieux à suivre. Après la globalisation religieuse des moins irlandais les cultes et la culture pratiqué aux ses sommets ont bien sur changés. Victoire du christianisme martial ? Il fut durant 11 siècles le siège d'un important monastère. Centre de rayonnement religieux et culturel, aujourd'hui encore un lieu de pèlerinage très fréquenté.
La Vita Sanctae Odiliae du 9ème siècle à nord-est de Gaule raconte : L'abbaye est l'héritière du château de Hohenburg. Au 7ème siècle il servait de résidence d'été au troisième duc d'Alsace Etichon, père d'Odile. Sa fille Odile naît à Obernai en 660 comme première enfant de Bereswinde. Mais la fille aveugle et débile provoquait le courroux de son père qui désirait un fils et il ordonnait de la mettre à mort. Sa nourrice habitant à Scherwiller l'emportait et l'élevait secrètement. L'année suivant, Odile pour la sauver, fut emmené à l'abbaye de Palma, près de Besançon. Là, la rivalité et la jalousie des autres religieuses la tenait vers leur famille.
Sa mère Bereswinde et son frère Hugues (Hugon) croyaient pouvoir révéler au duc son existence. Etichon loin de pardonner, tuait son fils de ses propres mains. La légende raconte qu'il se retirait à la Grotte d'Etichon après avait tué son fils qui avait osé chercher Odile dans son refuge chez les sœurs pour l'introduire au château paternel. Mais le remord le tenaillait. Il croyait se racheter en accueillant Odile et en la mariant à un chevalier. Mais Odile qui n'aspire qu'au ciel s'enfuyait vers le Schlossberg de Fribourg en Briscau. Etichon la poursuivait avec ses soldats. Y elle était sauvée par un miracle: Un rocher s'entrouvrait pour la laisser passer. Etichon s'avouait vaincu, il reconnaît la vocation de sa fille et lui fait don du château de Hohenburg.
Odile y installait le couvent entre 680 et 690 et était l'architecte de la chapelle du Saint-Jean. Odile, la première abbésse de 100 religieuses sous les règles des saints : Saint-Benedict, Saint-Augustin et Saint-Columban. Leur vie était pleine de miracles : elle faisait visible une source abrite par les roches pour faire boire un malade. Elle fut soigner un fils aveugle contre sa maladie des yeux qui lui demandait à l'aide. À Niedersmunster elle installait un autre couvent du lequel vous encore trouverez ses ruines.
Après la mort d'Odile, le 13.12., autour de son tombeau, un grand courant de pèlerinage s'est formé à travers les siècles. Odile est vénérée comme patronne de l'Alsace. On la fête le 7 juillet et le 13 décembre.
au début du 12ème siècle, le couvent Mont Sainte Odile, que défendaient les alliés du pape, fut assiégé par le duc Frédéric II de Souabe, partisan de l'empereur. Les bâtiments furent endommagés et le couvent dut céder ses propriétés à Rosheim et à Obernai. C'est alors que le fils de Frédéric II de Souabe, le futur empereur Frédéric Barberousse, devint le grand protecteur de la célèbre abbaye. Entre 1147 et 1152, il appela Relinde, jusque-là abbesse du couvent de Bergen (Neuenburg - Danube), pour remettre de l'ordre dans les affaires du couvent de Sainte-Odile, selon la règle des chanoinesses augustines.
C'est à Relinde que succéda Herrade de
Landsberg, abbesse à Hohenbourg, de 1167 à 1195.
En 1181 furent créés sur son initiative, à Truttenhausen,
dessous le château de Landsberg, un priorat des chanoines augustins,
avec un hôpital pour les malades et un hospice pour les pèlerins.
Herrade utilisa leur talents divers pour écrire et dessiner une
encyclopédie à la formation religieuse des moniales de Sainte-Odile.
Le Hortus : parlait des devoirs des chevaliers et
des paysans, redevables de la dîme, la mythologie et la magie
des païens, de la fin du monde, avant de Nostradamus, et le
Jugement dernier. Dessins d'un laboureur avec charrue,
d'un moulin avec ses meules placées, la construction
d'un tour de château, la forme de la faucille,
une table chevaleresque avec déjà des bretzels.
Dessines de la plume aquarellés comment tailler la pierre,
faucher et mouler le blé, presser
le raisin et de faire la guerre. Ce
manuscrit réalisé entre 1175
et
1185 fut détruit lors du bombardement de Strasbourg en 1870 par
l'artillerie allemande.
En 1236, un guerroyant de l'armée impériale, sous Frédéric II en Italie, contre les Pouilles, un Godfrid, dictus Pullaere, peut-être de la famille des Fleckenstein (baillage de Haguenau) commençait la carrière de la famille des Puller au Hohenburg. Strasbourg connaît la première mention d'un Puller à l'année 1263. Symund von Hohenburg se trouvait dans l'armée de l'évêque de Strasbourg (Guillaume de Geroldseck) contre les bourgeois de Strasbourg à la bataille de Hausbergen en 1262 qui lui fut prisonnier pour 3 ans. La tutelle épiscopale aux hommes du prélat, alors les Strasbourgeois cherchaient de s'émanciper. En 1299 Burkhard Puller devenait stettmeister de Hohenburg. Possession impériale de Habsbourg donné en fief aux Puller en copropriété avec les Fleckenstein. En 1473, une paix castrale renouvelait le fief du Hohenburg et Loewenstein à Eberhard (époux de Else de Hohenburg). En 1523, François de Sickingen, pris par des armées des princes (archevêque, landgrave, électeur palatin) de 300 cavaliers de chacun qu'elles pénétraient les Vosges du Nord. Le Drachenfels était le quartier général pour la chevalerie du Wasgau. En 1542, son fils Franz-Conrad, au service de l'empereur Charles Quint, fut enfin héritier des biens de famille avec l'interdit de les reconstruire. Depuis le 9.11.1546, par un accord avec le duc Louis II, lequel lui misait en hautes fonctions auprès le futur empereur Maximilien. La dernière campagne de restauration sera menée vers 1568-1578. L'héritage des 12 enfants de François de Sickingen ose retirait en Autriche, pendant la Guerre de Trente Ans, alors que le Hohenburg fut pillé par les troupes suédoises en 1632. En novembre 1680, Monclar décidait de détruire cette place des brigands.
Heldenlieder ou la littérature nationale de cet époque : chansons du monde germanophone, telle que le Nibelungenlied et sa popularité selon ses toponymes. Une énigme à ajouter au palmarès des mystères de montagne sainte ? Le héros du Nibelungenlied, Siegfried, laissait ses traces dans cette région, tels que les noms que: Sifrit, Seifried, Seifritz, Siefert, Siffert ont leur racine dans le nom Siegfried. Selon les termes même du Nibelungenlied, la chasse fatale qui provoqua la mort : Siegfried aurait eu lieu dans les Vosges ("hin ze dem Waskenwalde"). Le meurtrier, Hagen von Tronje, aurait été un Hagen de Traenheim en Alsace. Siegfried aurait-il alors perdu la vie dans la région ou sur les flancs même du mont Sainte Odile ? Dans un manuscrit de l'an 1295 se trouvait un lieu dit "bei Krimeldis Linde" dans le voisinage des ruines de l'abbaye de Niedermunster. Un "Gunthers Burn" (fontaine de Gunther) mentionnée en 1311 entre Rosheim et Boersch. Le nom du roi Gunther ? Un manuscrit de l'année 1444 avec un "Sifritzbrunnen" serait trouvé au pied du Mont Sainte Odile.
Maennelstein : une puissante
saillie rocheuse de la montagne de Mont-Sainte-Odile d'une
vue splendide et très étendue sur toute la Basse-Alsace, Strasbourg, La
Forêt-Noire, et les Vosges ; si le temps est clair, on aperçoit même le
Jura et les Alpes. Vers le Sud, sur le devant : les ruines
d'Andlau, le Spesbourg, puis le Haut-Koenigsbourg,
l'Ungersberg, à droite le Bernstein,
le Brézouard qui domine la vallée de
Sainte-Marie-aux-Mines la ruine du Bilstein
(près de Ribeauvillé), Ribeaupierre, le petit
Ballon ; à l'Ouest : la crête du Champ du Feu
et la tour Hohenlohe ; au Sud-Ouest : le Climont et
son belvédère ; à l'Est : la ruine du Landsberg ;
plus bas et à gauche, au fond, la tour de Truttenhausen.
(490 m). Aussi : Schaftstein - La légende historique de cet abornement (au 18ème siècle des vastes propriétés forestières de l'abbaye de Niedermunster) commence ,au temps de Charlemagne : Trois chevaliers auraient escorté à travers la France un chameau chargé de précieuses reliques. Hugues-le-Peureux (le comte Hugues de Bourgogne), aurait confié ces reliques à la curieuse monture. Là où le chameau se coucherait, là devraient rester les reliques ! Et au pied du monastère de Sainte-Odile, devant la porte de l'abbaye Sainte-Marie de Niedermunster, le chameau arrivait après un long périple vers l'an 803. - Ces reliques formaient un trésor spirituel très important. (Alors les archéologues prouvaient que l'abbaye de Niedermunster fut fondée à l'époque carolingienne.) Ces précieuses reliques attachée au dos de notre chameau : Enchâssées dans une croix monumentale et couverte de plaques d'argent. Ce trésor attirait un grand nombre de pèlerins : englobait un voile de la Vierge, un bras de saint Basile, un autre de saint Denis, le prépuce du Christ (en fait le premier sang versé). Il resterait là jusqu'au 16ème siècle, avant qu'elles furent transférées à Molsheim - où elles disparurent. Le chameau devenait l'emblème du monastère. Les terres balisées par la pose de bornes de délimitation étaient gérées comme domaine de l'abbaye par l'évêché de Strasbourg jusqu'à la Révolution. Les derniers abornements qui portaient encore l'emblématique animal sur le revers on procédait en 1778.
les curieuses
bornes qui ont donné le nom à ce chemin pédestre : le
Sentier des chameaux
: Barr – Sentier des
chameaux – château de Landsberg
(588 mètres) aux hauteurs de la vallée de l'Hagelthal. Construit sur directive des Hohenstaufen et nommé 'Waldsberg', pour participe à la défense du monastère, à la fin du 12ème siècle. Leurs constructeurs puisaient les pierres dans le mur païen. En 1406, le château Waldsberg apparaît dans les documents quand la famille Erb était en conflit avec la ville de Strasbourg. Les troupes de la ville de Strasbourg le fut assiégé et détruit pour expulser des chevaliers brigands autour de Walther Erb, qui s'y étaient nichés. Il était éclipsé et avait laissé ses hommes face aux assaillants. L'affaire traînait encore en 1423. Les Rathsamhausen-Ehenweier possédaient une partie du fief ; Walther Erb l'autre. Il ne semble pas avoir été reconstruit. En 1550, les dépendances de la place (chasse, pêche, forêts et le ban de Hohenburgweiler étaient également inféodés dans leur totalité aux mêmes Rathsamhausen par l'empereur Charles Quint. En 1562, le village d'Ottrott était divisé en deux parties (Oberottrott) et était en procès avec avec les Rathsamhausen-Ehenweier au sujet des droits de pâturage sur les hauteurs nommés 'Elsassberg' et 'Waldsbergscher Halde', parfois appelé 'Haule' ou 'Haulthal'. Les ruines restaient propriété des Rathsamhausen-Ehenweier jusqu'à la Révolution en 1789. - On admire un étonnant arc de décharge qui enjambe le vide entre deux rochers et permettait d'y établir le mur d'enceinte. Vous découvrez encore quelques belles pierres à bossages qui jonchent le sol près du tracé du mur. Voilà, les blocs de roches prélevés sur le mur qui avait été retravaillés.