„Mont Sainte Odile - Odilienberg"

vue du ciel du Mont Sainte-Odile au centre du Mur Païen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Ruines du Hagelschloss - Maennelstein - Mur païen - pèlerinage - Source - Plateau des Fées - 

l'Altitona des Celtes - ancien terme pour le mont Ste-Odile les nombreuses fées de nos légendes nous viennent du monde poétique des mythologies celtique et germanique

Paysage sanctuaire d'une impératrice mérovingienne ?

Transfiguration en pierre du culte chamanisme d'Odilia ?

La Vita Sanctae Odiliae au nord-est de Gaule raconte

le Nibelungenlied : le héros Siegfried un alsacien ?

Herrade de Landsberg : une encyclopédie prestigieuse à l'époque des Staufen

avant la construction d'un duché d'Alsace indépendant, se trouvait ici la 'villa regia' une terre seigneuriale des rois mérovingiens

             

      

  Le Mur Païen : est l'un des monuments les plus imposants des temps préhistoriques, nous ajouterons, sans exagérer, l'un des plus considérables et des mieux conservés sur le sol européen, si riche en monuments et tant fouillé. (Curt Mündel)

PHÉNOMÈNE INTEMPOREL MONT-SAINTE-ODILE:

Mur païen

Plateau des Fées

Odilon la sainte

Sentier mur païen

Hagelschloss Odilia la chamane

Sentier merveilles

refuge néolithique

Roches de vue


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Un mont sacré nommé de son héritier des francs ? 

 

  • Rochers, plateaux et pierres à cupules : A l'origine, le Mont-Sainte-Odile était un seul château, le château de Hohenburg, englobait l'espace de l'éperon qu'il fut probablement construit vers le milieu du 12ème siècle par les comtes d'Eguisheim (les maîtres et seigneurs de toute la région). Le château semble être postérieur à l'édification du Fleckenstein ou un de ces burgs édifié sous le règne de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen qui avait chargé le bailli impérial Woelfelin d'améliorer le système castral en Alsace vers 1218-1220 ? - Qu'est-ce que passé au ce chemin d'histoire entre cette place de refuge 'tribu spécifique' depuis des millénaires au lieu sanctuaire de pèlerinage au monastère ? Un autre pèlerinage fut célébré par nos ancêtres à cette montagne pleine d'énergie terrestre et atmosphérique. Une qui vous pose encore des énigmes : Ce circuit de l'enceinte du mur païen légendaire, le longe ses vestiges des pierres à cupules et des Tumuli, nous invite à l'imagination d'un monastère une fois franco-irlandais sous pouvoir du roi mérovingien. 

  • Le Mont-Sainte-Odile, sommet de refuge néolithique ? Le mur païen forme trois anneaux sur une montagne à trois parties. Imaginez-vous un autre paysage Sanctuaire au système ou modèle des Ballons ! Peut-être, comme une part d'un triangle symbolisant la course de lune ? Ce mur païen, avec ses hauteurs diverses montre pas moins en vibrations, de pendulaire, de pulsation ou des oscillations que les montagnes du massif du Taennchel (Vosges) et le Feenkessel (vallée encaissée) de Côte de Répy (Lorraine). Un autre conte de paysage non seulement conté par les nappes de brouillard humidifié en voilant les roches de la plaine du Rhin se perdant grisé vers l'horizon ! Personne ne peut pas être plus sûr en suivant les traces de ces légendes...

  • Le savoir-chaman au Mont Sainte Odile, a-t-il survécu ?  Pensez au ce point de fusion culturelle par des germains, des celtes, des francs et des irlandais dans cette région de transit nord-sud. À l'origine, leur impératrice la plus populaire, Odilia, était-t-elle une mondialiste mérovingienne d'une héritière "don de voyance télépathique?" - Les lieux de vue ont aussi un pouvoir calmant en laissant les petites choses de la plaine d'ici en haut. On peut bien s'imaginer de prier durant des heures jusqu'à la méditation et des chants riches en harmonique pour arriver à la transformation de la conscience. Peut-être, s'il n’était pas là condamnation romain-catholique ou chrétienne-orthodoxe de cette Odilia agitant comme païenne pécheresse. Les drogues végétales se bouillonnent aussi le régime alimentaire des bonnes herbes mauvaises et des légumes riches en hydrates de carbone. Celui qu'aujourd'hui, n'a si plus rien du toute commune avec les drogues quotidiennes de sucre, de coffin et d'alcool.

  • Formation du Duché d’Alsace :  Les ducs d’Alsace successifs sont >: Gondoin, Boniface, Erichon (= Adalric ou Adelreich), Adalbert, Liutfried. Ils favorisaient l’expansion du christianisme en créant des abbayes : Wissembourg, Marmoutier, Munster, Murbach, Hohenburg (Sainte Odile). Au 7ème siècle : villa regia des rois mérovingiens. Lorsque l'empereur Henri IV conféra à son beau-frère Frédéric de Bueren et de Staufen, en 1080, le titre de duc de Souabe et d'Alsace, Ehnheim faisait partie du patrimoine des Staufen, du côté maternel. Frédéric le Borgne, père de Frédéric Barberousse, l'empereur Barberousse, Henri VI et le valeureux Frédéric II résidaient souvent dans le burg d'Ehnheim. Déjà sous Frédéric II Ehnheim portait le nom de ville civitas. C'était probablement à la cour des Staufen que Goesli d'Ehnheim, le ménestrel, se faisait entendre. Après la chute des Hohenstaufen, la ville devint la propriété des évêques de Strasbourg ; elle fit cause commune plus tard avec les empereurs, obtint de Louis de Bavière en 1330 les droits et les privilèges d'une ville libre impériale et entra dans l'alliance de la Décapole. C'est dans ces murs que naquit Thomas Murner (1475-1537), l'adversaire lettré le plus dangereux des réformateurs et de la Réformation, l'auteur de la 'Schelmenzunft', Corporation des voleurs. Première mention du nom "Alsace " (Alesacius) sous la plume de Fredegaire. Au fin de ce siècle : La fondation du Couvent de Hohenburg par le Duc Adalric (Etichon), Odile, sa fille, fut la première abbesse. La durée du duché d'Alsace est estimée à 100 ans. Avant la construction d'un duché d'Alsace indépendant, se trouvait ici une terre seigneuriale le Hortus Delicarium sous les ducs de Souabe (Staufen et Hohenstaufen)

 

 

 

 

                        

Schwalbenschwanztechnik - technique des hirondelles

Le Mur païen:  

C'est un travail colossal cet immense monument mégalithique dont la longueur atteint 10,5 kilomètres. Ces constructeurs on ne connaît pas.  Ce mur païen enserre trois plateaux : Au nord, une partie du Hohenburgberg - au sud la Bloss - la partie qui se trouve enserrée entre les deux. Ces constructeurs érigeaient deux murs transversaux. Peut-être, pour former trois compartiments qui pouvaient être défendus séparément ? - C'est le système d'assemblage des blocs de pierres en grès comme rempart au milieu des forêts qui est particulièrement surprenant. Dans chaque pierre de ce mur d'enceinte ont été taillées des mortaises en forme de queue d'aronde (hirondelle). Des cales en bois étaient placées dans ces mortaises et apportaient ainsi un " liant " au ce mur qui devait dépasser les 3 mètres de hauteur pour environ 1,80 mètres de largeur. Ce phénomène encore partiellement visible est basé sur les hypothèses que ces constructions vont de 1.000 ans avant notre ère au Bas-Empire romain (2-3ème siècle). Même si une dernière hypothèse place même la construction au 7ème siècle, à l’époque où vécut sainte Odile, les experts restent toutefois à l'hypothèse, le plus plausible : d’une période s'inscrivant vers 250 avant notre ère. A cette époque où les Médiomatriques, ce peuple celte qui occupait la Basse-Alsace et une partie de la Lorraine. Ces soldats édifiaient de nombreux sites fortifiés en ayant une réputation d'être capable de ramener cette technique des queues d'aronde depuis leur retour d'une expédition militaire en Grèce. Son plus grande longueur du Hagelschoss au Schafstein, du Nord au Sud, est de 3 km en ligne droite. 

  Schafstein - le sentier aux chameaux

  • Le couvent accueille : pour ses touristes, ses pèlerinages et ses visiteurs ce lieu offrant bon air et calme. Horaires : ouvert toute l'année. Les bâtiments d'accueillent sont en grande partie ceux de l'ancien couvent. L'un est transformé en hôtellerie. Un restaurant pour les petits snacks rend l'honneur à l'ambiance. Les sanctuaires de l'ancien couvent sont bien conservés. - L'une des vues très étendues sur la plaine du Rhin s'offre aux visiteurs à la terrasse nord-est. Toutes les autres vous pouvez découvrir par ses jolis circuits bien balisés.

Die Heidenmauer - 5 1/2 Std. Rundweg le sentier du Mur Païen :  Toutes les voies de rocher autour de ce monastère actuel sont féeriques ! Circuit panoramique du Mont-Ste-Odile >: 

Bûcheron artiste Alfred Baumgart Ce Balade de plusieurs circuits autour du monastère et haut lieu de l'histoire alsacienne le Mont-Sainte-Odile, dure 5 1/2 heures à emporter en l'entourer. Vous trouvez un circuit du sud et un circuit du nord du mur païen. Ils sont tous très bien balisés. Le circuit du Mur païen est balisé en totalité avec un 'chevalet' croix rectangulaire en jaune !  Le circuit du sud est un beau tour le longe des paysages mystiques des rochers ressemblant à un fond de la mer. 

le Sentier des Merveille :  

Il me n'est encore pas possible de vous indiquer le plus beau circuit du monastère ni du mur païen ! Voici, l'un des favoris et sans difficulté à promener à un demi-jour. Les belles stations du  circuit le longe du mur païen du nord : à partir du parking en bas >: Rocher St. Nicolas - Porte Koeberle - ruines de Hagelschloss - puis un aller-retour au : sentier des merveilles : À cet aller-retour vous rencontrez les merveilles sculptures d'art taillées en animaux de forêt dans le bois des arbres mortes. Depuis 1963 le bûcheron-artiste de Guebwiller, Alfred Baumgart, a les crées avec une tronçonneuse. - Rocher des Géants : Falaises d'une hauteur d'une trentaine de mètres rappellent les légendes des géants de Jonathan Swift qu'ils furent les premiers êtres créés par dieu. Mais par suite de leur désobéissance, ces créatures furent transformées en statues de pierre. On trouve de multiples roches et sites qui portent le nom de rochers des géants. - Plateau des Fées (au pied du Mont Hohenburg) avec sa vue étendue sur la carrière de grès de St. Nabor et la plaine d'Alsace.  Le retour pour continuer vers la Grotte d'Etichon - Stollhafen - Grossmatt pour monter un peu vers le parking de notre départ. 

Bûcheron-artiste Alfred Baumgart 

Le grand pré du monastère Grossmatt :  Curieux jusqu'à nos jours, en plus des thèses contraires des archéologues. C'est le 'Stonehenge' d'Alsace ? Depuis la découverte d'archéologue Robert Forrer en lisière de ce pré dans un tas de sable, des colonnettes de grès dessinant un curieux édifice ressemblant à une vaste construction mégalithique. Son hypothèse : un enfant avait probablement créé un modèle réduit d'un temple qui aurait existé sur le site du monastère actuel. Les archéologues de nos jours sont cependant sceptiques. Mais le vaste cercle excavé dans le sous-sol de l'aile droite du bâtiment d'entrée au monastère qu'existe : Est-t-il le cœur d'une chapelle romane en forme de rotonde ? Ou, est-t-il le centre du temple mégalithique ?

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L'ensemble des rochers du Stollhafen : On s'est sur ce que ce rocher vient buter le mur transversal Nord. Une voie romaine est encore visible au pied du Stollhafen. Là existait également une porte comme un 'Zangentor'.

 






Mont-Sainte-Odile : le circuit du Sud du Mur Païen au ' Mont Sainte Odile ' (Vosges Moyennes)Le  circuit le longe du mur païen du sud :  une pierre à cupule : le Beckenfelsen (rocher du bassin) à garer au parking en bas >: ses belles stations en 1 1/2 h vers les rochers de vue et sans les restes du mur païen, à partir l'entrée du monastère : Là, sur la droite descend un escalier qu'amène en bonne direction à droite au bas pour longer des rochers gigantesques décorés des 'céramiques du chemin de croix' (œuvre du potier Elchinger de Soufflenheim)

En longeant les vestiges du mur païen à droite, légèrement au-dessus du sentier, le Beckenfelsen, la première formation rocheuse de parcours le long du mur païen qui s'enroule autour du plateau de la Bloss est à regrimper au sommet pour le rocher Mündel (775 m), un carrefour de sentiers. (La plaque de bronze inaugurée en 1909 présente le portrait de Curt Mündel 1852-1906, l'auteur bavarois des guides tourisme en Alsace-Lorraine 'der Vogesenführer', un extraordinaire guide des Vosges, l'un des pionniers du Club Vosgien, président d'honneur de la Section de Strasbourg). Ce sentier le long du mur monte jusqu'au rocher du Maennelstein pour jouir d'un magnifique panorama à travers la plaine du Rhin jusqu'à la Forêt-Noire. 

Un éperon rocheux (une puissante saillie rocheuse de la montagne, hauteur ~ 30 m, aussi appelé 'Einstein' ~ monolithe, selon le trouvé d'un relief romain d'un homme près de ce plateau des roches de vue sur la plaine du Rhin qui a donné le nom ~ 'pierre de petit homme') - L'abri Wachtstein sur un imposant rocher, haut d'une quinzaine de mètres (770 m) est rattaché par un muret au mur païen et ainsi englobé dans ce 'système de défense'. (Le nom du rocher - le rocher du guet - traduit en lui-même son utilisation.)
Variation de randonnée

Entre le rocher du Wachtstein et les Grottes des Druides (775 m) :

Variation du Tour    vous avez la prolongation du tour pour le château en ruine de Landsberg (490 m) par le bel abri et petit kiosque de bois, le Kiosque de Jadelot (730 m - Nommé selon un premier kiosque qu'avait été construit sur ce site par le garde-général des Eaux et Forêts Jadelot en 1869,) - Les Tombés mérovingiennes (Tumuli - 750 m - lieu de tombeaux d'où existaient des tumulus datés des 7-8ème siècles, qu'ils ont été ouvris par l'archéologue Félix Voulot vers 1860.  Son hypothèse de 'Pélasges' ~ peuple d'origine grecque enterrés ici, se perdait. Il s'agit de 'sépultures mérovingiennes' ~  de gens qui ne faisaient pas partie de la famille ducale et qui ont été inhumés en dehors du château.) - Schafstein (Schaftstein)  - 

Le retour: par la Grotte des Druides (775 m) les en traversant la route (le chemin des Gaulois) D426 pour arriver au parking en bas. (Le carrefour Emile Muller-Appfel et le kiosque de Jadelot du même nom sont deux endroits distincts : Il porte le nom de l'ancien président du Club Vosgien de Barr.)

les Grottes des Druides : d'une forme d'un dolmen naturel par sa formation. Un site où les druides auraient officiés ?

Le seul château situé à l'est du monastère de Mont-Sainte-Odile, le Landsberg, construit par les Hohenstaufen pour s'assurer un point fortifié (fin du 12ème siècle), jusqu'au les comtes d'Éguisheim le transformait en forteresse épiscopale à partir du 1246. Jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Rodolphe de Habsbourg en 1273, qui laissait la jouissance du fief à la famille de Landsberg (évêché à Niedernai, duc de Lorraine, seigneurie de Zellwiller, seigneurie de Barr au 14ème siècle, clercs éminents qui s'occupaient des fonctions de baillis : Rhinau, Kaysersberg, Ortenberg). Au 16ème siècle ils étaient inféodés de la ville et du château de Mutzig. Robert, comte palatin, empereur en 1399, il faisait rachètera le château d'Ottemann de Landsberg par Louis le Barbu en 1413. Hans de Landsberg vendait l'autre moitié en 1414 se réservent le droit de rachat... Le château de Landsberg aurait été détruit par les Suédois vers 1632.

le Beckenfelsen (775 m) :

rocher du Boulanger, auquel ses contours arrondis donnent l'aspect de pains superposés.  Ce groupe de blocs de grès se décompose en deux parties d'environ 5 m de hauteur chacune. Le rocher sommital tourné vers le couvent, est une pierre à cupule (entaillé d'un vaste bassin 1,30 m x 0,70 m). Rempli d'eau de pluie lui donnait son nom (Becken ~ bassin).

à propos :  Le Trajet principal des Vosges Moyennes de Saverne à Châtenois en six jours :  5ème jour : Hohwald - Sainte - Odile - Barr - Chemins de Ste.-Odile : à partir du Rosheim ou Obernai (St.-Nabor), d'Ottrott (Klingental), châteaux d'Ottrott ou d'Ottrott, et les deux tours (nord et sud) du Mur Païen.  (Curt Mündel, Strasbourg 1904)

Carte topographique:

Odilienberg Vogesen AnfahrtIGN Top 25 : 3716 ET- Mont Ste-Odile (Molsheim - Obernai - Vallée de la Bruche) 1cm = 250m -  - reload la page actuelle - die heute aktuelle Seite hochladen

Accès : 
A4 >Strasbourg - Parking: au grand parking devant l'entrée du monastère qui se partage en divers niveaux de hauteur. Le premier parking que vous allez rencontrer en montant depuis Klingenthal. À partir le parking le plus bas commence le circuit du mur païen du nord vers les ruines de Hagelschloss, la grotte d'Etichon et le sentier des Merveilles.

à propos : Sortie 1 jour : Le Mont-Ste-Odile ** - avec le Club Vosgien vers les Clubs Vosgiens en Alsace - randos du dimanche - - - - circuit: tour du Mont Saint Odile de Barr - 15 km /4,5-5h Rando 15 km (4,5-5h) Mont Sainte Odile de Barr - Mur Païen - Maennelstein - Wachtstein - Kisoque Jadelot - proposée par l'OT du Pays de Barr - - - vers les Clubs Vosgiens en Alsace - randos du dimanche Rando 4h :  Les 4 châteaux à l'Ouest du Mont Ste Odile : Kagenfels, Birkenfels, Dreistein, Hagelschloss ** avec le Club Vosgien Barr guide: Denise Bapst tél.: 03.8808.1054 - départ: à 9h le ?

à propos : vers les Clubs Vosgiens en Alsace - randos du dimanche Journée du Patrimoine dans le Massif du Mont Sainte Odile le ? :Ruines de l’abbaye de Niedermunster. Situé en contrebas du Mont Sainte-Odile, le couvent de Niedermunster passe pour une fondation de la sainte elle-même. Entre 1150 et 1180, est élevée une imposante basilique. L’abbaye est dévastée lors de la guerre des paysans, puis incendiée en 1542 et 1572. Les ruines serviront de carrière jusqu’au 19e siècle. Une légende s’attache également à la fondation de l’abbaye, celle du chameau portant fixée à son flanc une grande croix reliquaire et qui en s’arrêtant sur le site de Niedermunster, aurait désigné l’emplacement du futur couvent. Accès : depuis Obernai, via Saint-Nabor, en direction du Mont Sainte-Odile. Visites commentées à 14h30 et à 16h30. • Ruines du château du Kagenfels (environs 15 km d’Obernai dans le massif du Mont Sainte-Odile): Le Kagenfels, ruine non protégée au titre des monuments historiques, apparaissait jusqu’à une date récente comme « insignifiant » et ne « valant pas le détour », étant ignoré de bien des amateurs de ruines au regard de son piteux état. Depuis 2002, un chantier de travaux bénévoles sous la conduite de Mathias Heissler, a révélé un château étonnant de par sa richesse, ses dimensions et surtout ses multiples phases de construction, se succédant du 13e au 16e siècle. Accès : Se garer au parking de la maison forestière Vorbruck, sortie de Klingenthal vers le Mont Sainte-Odile et marcher jusqu’au château en suivant l’itinéraire du Club Vosgien (croix bleue). Visite guidée sur place à partir de 14h. L'accueil et les visites guidées du Domaine de Truttenhausen, initialement programmés ont dû être annulés.

 

  le sentier du Mur Païen sélectionné est gracieusement mise à votre disposition pour découvrir le patrimoine et ses racines 'multi culturelles européennes' - en comprenant la région.

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Mon excursion régionale vers cette montagne du Mont-Sainte-Odile, situé sur un vaste massif forestier commence à Ottrott en Alsace. 
Depuis mon enfance, à partir d'une maison construit sur la hauteur à l'origine d'une île volcanique refroidie, je m'orientais par ses lignes se profilent voilées en bleue comme emblème des Vosges Moyennes. Aujourd'hui,  à partir des flots argentés du Rhin et de la beauté des paysages vosgiens, la silhouette flamboie devant le soleil couchant du Mont Sainte-Odile comme une busserole à l'orientation dans la plaine du Rhin supérieur ! 
En entrant aux ces lieux magiques pour la première fois une imagination d'un autre monde se réveillait - me fascinait jusqu'au présent. À moi qu'à vous ils posent bien des énigmes.
Contes et légendes d'un des hauts lieux les plus importants de l'Alsace

Le Mont Sainte Odile (763 m) ayant attiré les hommes dès les temps de la préhistoire. Les celtes et les romains y ont laissé leurs traces historiques mieux à suivre. Après la globalisation religieuse des moins irlandais les cultes et la culture pratiqué aux ses sommets ont bien sur changés. Victoire du christianisme martial ? Il fut durant 11 siècles le siège d'un important monastère. Centre de rayonnement religieux et culturel, aujourd'hui encore un lieu de pèlerinage très fréquenté.

La Vita Sanctae Odiliae du 9ème siècle à nord-est de Gaule raconte : L'abbaye est l'héritière du château de Hohenburg. Au 7ème siècle il servait de résidence d'été au troisième duc d'Alsace Etichon, père d'Odile. Sa fille Odile naît à Obernai en 660 comme première enfant de Bereswinde. Mais la fille aveugle et débile provoquait le courroux de son père qui désirait un fils et il ordonnait de la mettre à mort. Sa nourrice habitant à Scherwiller l'emportait et l'élevait secrètement. L'année suivant, Odile pour la sauver, fut emmené à l'abbaye de Palma, près de Besançon. Là, la rivalité et la jalousie des autres religieuses la tenait vers leur famille.

Le miracle de la sainte commençait avec le rêve de Ehrard évêque de Regensbourg en Bavière qui lui donnait la prophétie que : cette fille rendrait la vue à une onction au saint chrême s'il la baptise sous le nom Odile. Et voilà, le miracle fut vérité alors de cette cérémonie catholique. La légende suit par une belle jeune fille.

Sa mère Bereswinde et son frère Hugues (Hugon) croyaient pouvoir révéler au duc son existence. Etichon loin de pardonner, tuait son fils de ses propres mains. La légende raconte qu'il se retirait à la Grotte d'Etichon après avait tué son fils qui avait osé chercher Odile dans son refuge chez les sœurs pour l'introduire au château paternel. Mais le remord le tenaillait. Il croyait se racheter en accueillant Odile et en la mariant à un chevalier. Mais Odile qui n'aspire qu'au ciel s'enfuyait vers le Schlossberg de Fribourg en Briscau. Etichon la poursuivait avec ses soldats. Y elle était sauvée par un miracle: Un rocher s'entrouvrait pour la laisser passer. Etichon s'avouait vaincu, il reconnaît la vocation de sa fille et lui fait don du château de Hohenburg.

Odile y installait le couvent entre 680 et 690 et était l'architecte de la chapelle du Saint-Jean. Odile, la première abbésse de 100 religieuses sous les règles des saints : Saint-Benedict, Saint-Augustin et Saint-Columban. Leur vie était pleine de miracles : elle faisait visible une source abrite par les roches pour faire boire un malade. Elle fut soigner un fils aveugle contre sa maladie des yeux qui lui demandait à l'aide. À Niedersmunster elle installait un autre couvent du lequel vous encore trouverez ses ruines. 

Après la mort d'Odile, le 13.12., autour de son tombeau, un grand courant de pèlerinage s'est formé à travers les siècles. Odile est  vénérée comme patronne de l'Alsace. On la fête le 7 juillet et le 13 décembre.

Le Hortus deliciarum de Herrade de Landsberg : la formation d'un duché d'Alsace : la ville d'Ehnheim (Oberehnheim) aujourd'hui : Obernai

au début du 12ème siècle, le couvent Mont Sainte Odile, que défendaient les alliés du pape, fut assiégé par le duc Frédéric II de Souabe, partisan de l'empereur. Les bâtiments furent endommagés et le couvent dut céder ses propriétés à Rosheim et à Obernai. C'est alors que le fils de Frédéric II de Souabe, le futur empereur Frédéric Barberousse, devint le grand protecteur de la célèbre abbaye. Entre 1147 et 1152, il appela Relinde, jusque-là abbesse du couvent de Bergen (Neuenburg - Danube), pour remettre de l'ordre dans les affaires du couvent de Sainte-Odile, selon la règle des chanoinesses augustines.

C'est à Relinde que succéda Herrade de Landsberg, abbesse à Hohenbourg, de 1167 à 1195. En 1181 furent créés sur son initiative, à Truttenhausen, dessous le château de Landsberg, un priorat des chanoines augustins, avec un hôpital pour les malades et un hospice pour les pèlerins. Herrade utilisa leur talents divers pour écrire et dessiner une encyclopédie à la formation religieuse des moniales de Sainte-Odile. Le Hortus : parlait des devoirs des chevaliers et des paysans, redevables de la dîme, la mythologie et la magie des païens, de la fin du monde, avant de Nostradamus, et le Jugement dernier. Dessins d'un laboureur avec charrue, d'un moulin avec ses meules placées, la construction d'un tour de château, la forme de la faucille, une table chevaleresque avec déjà des bretzels. Dessines de la plume aquarellés comment tailler la pierre, faucher et mouler le blé, presser le raisin et de faire la guerre. Ce manuscrit réalisé entre 1175 Randonnée au Sentier des Chamaux à partir de Barr (3-4,5 Std. Rundwanderung zum Schaftstein - Ruine Landsberg) ab Barret 1185 fut détruit lors du bombardement de Strasbourg en 1870 par l'artillerie allemande.

 Transactions du Hohenburg :

En 1236, un guerroyant de l'armée impériale, sous Frédéric II en Italie, contre les Pouilles, un Godfrid, dictus Pullaere, peut-être de la famille des Fleckenstein (baillage de Haguenau) commençait la carrière de la famille des Puller au Hohenburg. Strasbourg connaît la première mention d'un Puller à l'année 1263. Symund von Hohenburg se trouvait dans l'armée de l'évêque de Strasbourg (Guillaume de Geroldseck) contre les bourgeois de Strasbourg à la bataille de Hausbergen en 1262 qui lui fut prisonnier pour 3 ans. La tutelle épiscopale aux hommes du prélat, alors les Strasbourgeois cherchaient de s'émanciper. En 1299 Burkhard Puller devenait stettmeister de Hohenburg. Possession impériale de Habsbourg donné en fief aux Puller en copropriété avec les Fleckenstein. En 1473, une paix castrale renouvelait le fief du Hohenburg et Loewenstein à Eberhard (époux de Else de Hohenburg). En 1523, François de Sickingen, pris par des armées des princes (archevêque, landgrave, électeur palatin) de 300 cavaliers de chacun qu'elles pénétraient les Vosges du Nord. Le Drachenfels était le quartier général pour la chevalerie du Wasgau. En 1542, son fils Franz-Conrad, au service de l'empereur Charles Quint, fut enfin héritier des biens de famille avec l'interdit de les reconstruire. Depuis le 9.11.1546, par un accord avec le duc Louis II, lequel lui misait en hautes fonctions auprès le futur empereur Maximilien. La dernière campagne de restauration sera menée vers 1568-1578. L'héritage des 12 enfants de François de Sickingen ose retirait en Autriche, pendant la Guerre de Trente Ans, alors que le Hohenburg fut pillé par les troupes suédoises en 1632. En novembre 1680, Monclar décidait de détruire cette place des brigands.

Lieux liés à l'épopée de Siegfried

 Heldenlieder ou la littérature nationale de cet époque : chansons du monde germanophone, telle que le Nibelungenlied et sa popularité selon ses toponymes. Une énigme à ajouter au palmarès des mystères de montagne sainte ? Le héros du Nibelungenlied, Siegfried, laissait ses traces dans cette région, tels que les noms que: Sifrit, Seifried, Seifritz, Siefert, Siffert ont leur racine dans le nom Siegfried. Selon les termes même du Nibelungenlied, la chasse fatale qui provoqua la mort : Siegfried aurait eu lieu dans les Vosges ("hin ze dem Waskenwalde"). Le meurtrier, Hagen von Tronje, aurait été un Hagen de Traenheim en Alsace. Siegfried aurait-il alors perdu la vie dans la région ou sur les flancs même du mont Sainte Odile ? Dans un manuscrit de l'an 1295 se trouvait un lieu dit "bei Krimeldis Linde" dans le voisinage des ruines de l'abbaye de Niedermunster. Un "Gunthers Burn" (fontaine de Gunther) mentionnée en 1311 entre Rosheim et Boersch. Le nom du roi Gunther ? Un manuscrit de l'année 1444 avec un "Sifritzbrunnen" serait trouvé au pied du Mont Sainte Odile.

À à la révolution de 1789, le couvent était vendu comme bien national. En 1853, l'évêché de Strasbourg le rachetait et le ramenait à la culte chrétienne. Le Pape Jean-Paul II, s'était rendu au monastère, lors de son voyage pontifical en Alsace, le 11 octobre 1988 (stations les 8-11 octobre 1988 : Strasbourg, Metz, Nancy, Mont-Sainte-Odile, Mulhouse)

quel point de vue unique d'une vue splendide et très étendue !Maennelstein : une puissante saillie rocheuse de la montagne de Mont-Sainte-Odile d'une vue splendide et très étendue sur toute la Basse-Alsace, Strasbourg, La Forêt-Noire, et les Vosges ; si le temps est clair, on aperçoit même le Jura et les Alpes. Vers le Sud, sur le devant : les ruines d'Andlau, le Spesbourg, puis le Haut-Koenigsbourg, l'Ungersberg, à droite le Bernstein, le Brézouard qui domine la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines  la ruine du Bilstein (près de Ribeauvillé), Ribeaupierre, le petit Ballon ; à l'Ouest : la crête du Champ du Feu et la tour Hohenlohe ; au Sud-Ouest : le Climont et son belvédère ; à l'Est : la ruine du Landsberg ; plus bas et à gauche, au fond, la tour de Truttenhausen.

Schafstein - le sentier des chameaux

(490 m). Aussi : Schaftstein - La légende historique de cet abornement (au 18ème siècle des vastes propriétés forestières de l'abbaye de Niedermunster) commence ,au temps de Charlemagne : Trois chevaliers auraient escorté à travers la France un chameau chargé de précieuses reliques. Hugues-le-Peureux (le comte Hugues de Bourgogne), aurait confié ces reliques à la curieuse monture. Là où le chameau se coucherait, là devraient rester les reliques ! Et au pied du monastère de Sainte-Odile, devant la porte de l'abbaye Sainte-Marie de Niedermunster, le chameau arrivait après un long périple vers l'an 803. - Ces reliques formaient un trésor spirituel très important. (Alors les archéologues prouvaient que l'abbaye de Niedermunster fut fondée à l'époque carolingienne.) Ces précieuses reliques attachée au dos de notre chameau : Enchâssées dans une croix monumentale et couverte de plaques d'argent. Ce trésor attirait un grand nombre de pèlerins : englobait un voile de la Vierge, un bras de saint Basile, un autre de saint Denis, le prépuce du Christ (en fait le premier sang versé). Il resterait là jusqu'au 16ème siècle, avant qu'elles furent transférées à Molsheim - où elles disparurent. Le chameau devenait l'emblème du monastère. Les terres balisées par la pose de bornes de délimitation étaient gérées comme domaine de l'abbaye par l'évêché de Strasbourg jusqu'à la Révolution. Les derniers abornements qui portaient encore l'emblématique animal sur le revers on procédait en 1778.

les curieuses bornes qui ont donné le nom à ce chemin pédestre : le Sentier des chameaux : Barr – Sentier des chameaux – château de Landsberg le Sentier des chameaux à partir de BARR (11 km, 3,5-4h)

Ruines du Hagelschloss

(588 mètres) aux hauteurs de la vallée de l'Hagelthal. Construit sur directive des Hohenstaufen et nommé 'Waldsberg', pour participe à la défense du monastère, à la fin du 12ème siècle. Leurs constructeurs puisaient les pierres dans le mur païen. En 1406, le château Waldsberg apparaît dans les documents quand la famille Erb était en conflit avec la ville de Strasbourg. Les troupes de la ville de Strasbourg le fut assiégé et détruit pour expulser des chevaliers brigands autour de Walther Erb, qui s'y étaient nichés. Il était éclipsé et avait laissé ses hommes face aux assaillants. L'affaire traînait encore en 1423. Les Rathsamhausen-Ehenweier possédaient une partie du fief ; Walther Erb l'autre. Il ne semble pas avoir été reconstruit. En 1550, les dépendances de la place (chasse, pêche, forêts et le ban de Hohenburgweiler étaient également inféodés dans leur totalité aux mêmes Rathsamhausen par l'empereur Charles Quint. En 1562, le village d'Ottrott était divisé en deux parties (Oberottrott) et était en procès avec avec les Rathsamhausen-Ehenweier au sujet des droits de pâturage sur les hauteurs nommés 'Elsassberg' et 'Waldsbergscher Halde', parfois appelé 'Haule' ou 'Haulthal'. Les ruines restaient propriété des Rathsamhausen-Ehenweier jusqu'à la Révolution en 1789. - On admire un étonnant arc de décharge qui enjambe le vide entre deux rochers et permettait d'y établir le mur d'enceinte.  Vous découvrez encore quelques belles pierres à bossages qui jonchent le sol près du tracé du mur. Voilà, les blocs de roches prélevés sur le mur qui avait été retravaillés.


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